Abdallah Al-Saoud, Alias Ponce Pilate, ou le discours, plus odieux que le génocide

Abdallah Al-Saoud, Alias Ponce Pilate ou le discours plus odieux que le génocide
Le roi Abdallah Bin Abdelaziz Al-Saoud

Vendredi premier août, alors qu’un déluge de feu s’abattait sur la petite localité de Rafa, en bordure de la frontière égyptienne, Abdallah Bin Abdelaziz Al-Saoud, s’est mis en tête de prononcer un bien étrange discours. Par procuration et sans images, comme si l’intéressé n’aurait pu soutenir l’objectif des caméras et par-delà, le regard de millions de nos contemporains, qui connaissent, à présent,  la réalité du régime saoudien.

Le timing de l’allocution coïncidant, avec le bombardement le plus violent auquel s’est livrée l’armée israélienne, depuis son offensive sur gaza, fait irrémédiablement penser à un « Parrain » qui se confectionne un alibi, pendant que ses sbires éliminent ses adversaires. Ceux qui, l’espace d’un instant, s’attendaient au coup de gueule d’un homme révolté par les massacres de milliers de civils innocents, en auront été pour leurs frais. Le gérontocrate de Riad, fit comme  jadis Ponce Pilate. Il s’est lavé les mains du sort d’une partie de l’humanité, livrée aux hordes criminelles des Jihadistes, puis du sort des gazaouis abandonnés aux exactions de ces bourreaux qui leur volent terres et maisons et les éreintent, depuis plus de soixante ans.

La fin du message royal, fut un morceau d’anthologie en matière d’hypocrisie, le vieillard prenant à témoin son créateur et le reste de l’humanité, afin de s’exonérer de toute responsabilité et faire l’économie de toute immixtion ou prise de position future sur les massacres en cours.

Fin de partie et silence assourdissant. Même le fracas des bombes s’était estompé face à tant de mauvaise foi, de lâcheté et de cynisme.

L’énormité du stratagème n’aura trompé personne. Non seulement l’Arabie saoudite a participé à la création, au financement et à l’armement de la plupart des mouvements jihadistes ou takfiristes, qu’elle pointe aujourd’hui du doigt, mais elle a également fomenté et conduit une alliance diabolique avec plusieurs pays arabes, afin de donner le Benedicite, à l’offensive israélienne. Sinon comment expliquer la sauvagerie de celle-ci et le sentiment d’impunité, dont semblent se prévaloir les troupes israéliennes.

Par la grâce de la trahison, voilà l’ennemi d’hier, allié d’aujourd’hui et Barack Obama, ce grand imposteur devant l’éternel, Nobel de la paix, de donner  son absolution au pilonnage des hôpitaux, des écoles, des stations de traitement d’eau, des centrales électriques et à l’assassinat de milliers de femmes, d’enfants et de vieillards. Comme si en plus de renvoyer les palestiniens au Moyen-âge, il fallait encore les exterminer.

Yazidis réfugiés dans le mont Sinjar
Yazidis réfugiés dans le mont Sinjar

Dans ce Moyen-Orient où colonisateur français et anglais ont, un temps, joué au Monopoly avec le sort des peuples en les occupant  et en les martyrisant, avant de les remettre aux mains de leurs suivants et complices, une tragédie est vite arrivée et un génocide peut toujours en cacher un autre.  Et comme si ceux de Syrie et de Gaza ne suffisaient pas, il nous faut encore consommer les massacres des chrétiens, des yazidis, des kurdes et des chiites d’Irak. Et pas un dieu, pour reconnaître les siens et pas un juste pour en sauver quelques uns.

Alors, les Al-Saoud, comme leurs misérables compères, les Al-Thani, auront beau se fendre des plus beaux discours, tutoyer le divin ou en appeler aux vivants, ils n’en sont pas moins coupables de la vague d’obscurantiste et de crimes qui ont déferlé sur le monde arabo-musulman, depuis plus de trente ans et qui menacent, à présent de s’en prendre au continent africain, et à plus longue échéance, à l’Europe.

Des confins de l’Himalaya à l’Atlantique, très peu de pays semblent avoir été épargnés et « ceux qui ont eu cette chance, ne perdent rien pour attendre ! », promettent les fous de dieu. De bien noirs desseins qui devraient nous inciter à répondre par une autre promesse, tout aussi ferme et déterminée : « Un jour ou l’autre ils devront payer pour tous ces crimes ! »

sinjar
Région du Sinjar et de Mossoul avec le barrage éponyme, tombé aux mains des troupes de l’EIIL

2 commentaires sur “Abdallah Al-Saoud, Alias Ponce Pilate, ou le discours, plus odieux que le génocide

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  1. Le pédagogue:

    La tactique de David (site : foulexpress):
    Par Mohamed Le Caravanier le 12 aout 2014.

    La tactique de David ou comment faire interdire de juger des crimes israéliens contre l’humanité en remettant sur la table le joker de la sacrée Shoah ? Et comment trouver des alliés inconditionnels à droite, à gauche et côté musulman ?
    Ou l’art de bien juger les jeux stratégiques…
    (Nota Bene: les faits, les échanges et les réflexions que nous mettons en scène dans ce texte sont une forme hyper romancée d’une réalité hyper présente. )
    Scène I : La recette tactique homemade, by David
    Comment transformer une manif de soutien au peuple palestinien contre le génocide opéré par les israéliens en un événement antisémite qui renforce la légitimité du génocide ?
    -David : « Toi cousin, tu rassembles un max de jeunes et t’organises une manif à côté de la synagogue, rue de la Roquette, pour soutenir ISRAËL
    Toi l’ami rabbin, t’organises un rassemblement pour une prière dans la synagogue. Mais t’inquiètes, toi et tes fidèles, vous bougez pas de la synagogue. Vous serez protégés. T’auras même pas besoin de mentir en disant qu’il y a eu un attentat islamiste contre la synagogue. Les images le diront à ta place. Donc rassure-toi, devant Dieu, tu restes clean… J’endosse toute la responsabilité en cas de pêché. Mais je crains rien, car on a été élu…
    Vous la LDJ, vous allez chercher les bougnoules sur la place de la Bastille : vous allez les attirer vers la synagogue. Vous inquiétez pas, c’est facile à faire. Vous voyez comment on tire un taureau ? Voilà, vous y allez, vous criez : « Palestine, on t’en… », vous distribuez des prospectus incognito (faites-vous passer pour des arabes) pour dire qu’il y a un rassemblement de la LDJ à côté et ils viendront comme des taureaux… Vous cassez les tables, chaises… des restos de la rue de la Roquette. Quand ils viendront, vous inquiétez pas : le corps de CRS se mettra entre vous et eux.
    Toi, t’appelles tes copains dans les médias pour filmer le moment où les bougnoules vont arriver de Bastille vers la rue de la Roquette. ça va cartonner. On aura ainsi la preuve que c’est eux qui sont venus nous chercher, dans l’intention de faire le jihad dans la synagogue.
    Toi, Joël Mergui, tu prendras la parole devant la télé pour couronner le tout : tu diras : « Des palestiniens lanceurs de Roquettes en ISRAËL à l’attentat islamiste de la rue de la Roquette à Paris. On a frôlé la grande catastrophe. La France, tout comme ISRAËL, est plongé dans l’insécurité. Léon, on a les même à la maison : nous aussi, ils nous font la misère chiz nous en ISRAËL. D’ailleurs, c’est pour ça qu’on « intervient » actuellement pour assurer notre sécurité… »
    Compris les gars ? Le scénario n’est pas très compliqué cette fois-ci, ça va ? »
    Tous en chœur : « Oui David ! Vive ISRAËL, l’élue de Dieu ».
    Scène II : Les toréros de la LDJ et les taureaux du quartier, au cœur de la manif de Bastille…
    La Bastille était la destination finale pour les manifestants pro-palestiniens, jusqu’à ce que…
    Un petit groupe du réseau de la LDJ entre en scène : « Ouhouuuuuuuuuuuu ! On est làààà ! Les palestiniennes, vous êtes des s… ! Ouhouuuuuuuuuuuu ! Vous êtes pas capables de venir nous tirer la barbichette… ».
    Un jeune, au milieu des manifestants : « Eh regardez ! J’ai trouvé des tracts de la LDJ, qui disent : « Vous les pro-palestiniens, si vous venez pas à rue de la Roquette, c’est que vous êtes pas des Hommes. On va vous e… ».
    Un petit groupe de jeunes pro-palestiniens parmi les manifestants : « T’as vu ce qu’ils ont dit sur nous ?! Viens on va leur donner une correction ! Nous on a pas peur de vous ! ».
    Gérard : « Eh les gars déconnez pas ! C’est un traquenard ! Vous allez tout gâcher ! On n’est pas là pour répondre à leurs provocations ! ».
    Le petit groupe de jeunes pro-palestiniens : « C’est vrai ce que tu dis Gérard. Mais quand même, ils ont traité nos mères. Nous, on va pas se laisser faire comme ça ! S’il le faut, on y va à 5 et on fait le jihad contre eux tous, même s’ils sont 100. Tu vas voir, ils vont parler de notre courage à la télé. En plus, ils ont frappé nos copains l’autre jour à la manif. On va se venger ! ».
    La suite s’est déroulée comme David l’avait organisé : scène de « l’attentat de la Roquette », télé, et tout le tralala…
    Scène III : Ici et là en France…
    Quelques français « moyens », après avoir appris cet « acte terroriste jihadiste contre la synagogue de la rue de la Roquette »…
    -Léon : « Y en a marre de ces musulmans. Ils se croient tout permis, comme durant le match France-Algérie. Et ça continue… Le Pen, vite ! »
    -Jacqueline : « Ouai, ces musulmans qui se mobilisent que pour défendre les musulmans comme eux. Ils sont vachement communautaristes. Mais on ne peut pas les critiquer dans notre propre pays. On se croirait sous l’occupation… »
    Scène IV : Entre jeunes du quartier, ça fait des blagues…
    -Nabil : « Eh Rachid ! Y’en a qui croient que c’est toi, le supporter de l’équipe d’Algérie, qui a été ensuite en ISRAËL, la magnifique et la démocratique, pour tirer avec un lance-Roquettes, puis t’es revenu à Paris rue de la Roquette pour exporter le jihâd en France, en l’inaugurant par un attentat contre une synagogue… »
    -Le petit groupe de jeunes pro-palestiniens de la manif : « Eh t’as vu ! On les a fait flipper ! On était 5-6, on a coursé les gars de la LDJ et ils se sont sauvés derrière les CRS. On a assuré ! »
    -Virginie : « Ouai mais vous avez quand même déconné les gars parce qu’à la télé, ils ont fait croire à tout le monde que vous étiez des jihadistes et que vous avez commis un attentat ».
    -Le petit groupe de jeunes pro-palestiniens de la manif : « Ah ouai ! C’est pas vrai mais c’est pas grave ! On n’a même pas vu leur synagogue. On a juste coursé les gars de la LDJ. Au moins, on est reconnu maintenant. Ils vont nous respecter maintenant ! »
    Scène V : David ou un pas à droite…
    David en bouclage avec sa copine Marine…
    -David : « On fait une bonne équipe tous les deux contre notre ennemi commun. Toi et moi, on a besoin de faire augmenter le sentiment d’insécurité : moi, pour créer de la symétrie : que Léon ici se mette dans la peau de David là-bas. En plus, plus le sentiment d’insécurité chez les jeunes juifs de France augmente, plus je peux remplir les bateaux pour les ramener enfin vers ISRAËL. Car je dois te faire une confidence, c’est la crise chez nous : y’a de moins en moins de jeunes qui acceptent de vivre dans notre pays démocratique ».
    -Marine : « Et moi, j’ai besoin de faire augmenter le sentiment d’insécurité, en me positionnant sur des thèmes tels que « L’islamisation », « la jihadisation », « la shariatisation » de l’Europe…, pour attirer naturellement les français vers mon parti ».
    Quelques temps plus tard, Marine en bouclage avec son copain Soral…
    -Marine : « Soral, toi tu t’occupes d’arracher les bougnoules de la gauche avec ton discours anti-système. Et moi, je m’occupe des Marines aux yeux bleus. Ok ? »
    -Soral : « Euh moi je tiens à mon indépendance : j’ai pas à recevoir d’ordre de toi. Et moi chui pas d’accord au sujet de ton alliance avec David ».
    -Philippe Péninque (conseiller et de Marine, et de Soral, et de Dieudo, et de quelques asso musulmanes FN en herbe) : « Marine, Soral : on est tous des frères. La Grande France a besoin de votre union. On peut s’entendre. Toi Marine, tu t’occupes des Marines et des Davids et toi Soral, tu t’occupes des Rachids. C’est pas compliqué ! ».
    -Soral : « Ah il est bon notre conseiller. Dis-moi Philippe, comment t’as réussi à te faire passer pour le copain des bougnoules de France ? »
    -Philippe Péninque : « Je leur ai dit : « Je vais vous faire une confidence » – Ils ont tous tendu leurs oreilles – « Marine est une fille de son temps. Elle est soumise aux mêmes interdits. Elle ne peut pas s’opposer officiellement contre Celui qu’on ne peut pas nommer, car elle est déjà assez originale et opposée au système par ailleurs. Elle a accepté de dire officiellement à David qu’elle soutenait les sionistes. Mais ce n’était là que sa langue. Son cœur, elle le garde tout entier pour les palestiniens et pour les fils de France ». Et quand je leur ai dit ça aux bougnoules de France, ils ont tous kiffé. Bref, notre business marche plutôt bien donc j’aimerais bien Marine, Soral, que vous fassiez un ptit effort pour la France… ».
    -Marine : « Vive la France la magnifique ! »
    -Soral : « T’es un bon Philippe. Vive la France ! »
    Scène VI : David et un pas à gauche…
    -David : « Manu, faut qu’on arrive à déplacer le problème. Je veux surtout pas qu’on commence à parler, dans les médias, des crimes israéliens contre les civils palestiniens. Comme d’hab, tu connais la chanson ! Faut faire une bonne campagne contre l’antisémitisme. Y en a toujours un peu quelque part. on peut toujours en trouver. Tu connais la recette ? Action-Réaction. Quand on est coupable, faut attaquer le premier, sinon, ils vont nous mettre dans une position défensive. Convoque les imams. Tu leur demandes de t’inviter à la mosquée. Et tu fais notre prêche habituel : « Banlieues, Sarcelles, Saint-Denis…, l’islam il a dit pas toucher aux juifs. Pas d’amalgame. L’islam il est gentil. Nous devons être tous unis contre les amalgames, contre les actes antisémites dans les synagogues. Faut pas que la Shoah revienne dans les banlieues parisiennes… » ».
    -Manu : « T’inquiètes David ! Les imams, c’est mes copains. Je claque des doigts, ils me préparent un iftâr (dîner-festin du Ramadan). Je connais 3 types d’imams : ceux qui ont peur et qui se soumettent à mes attentes car ils ont peur que je les renvoie chez eux au bled ; ceux qui ont peur et qui se taisent car ils ont peur que je les renvoie chez eux au bled ; ceux qui ont peur, qui ne sont pas d’accord mais qui sont isolés et peu légitimes dans leur communauté et qui ont besoin de mon appui pour peser sur la communauté musulmane. Je vais commencer par ces derniers car ce sont les plus enthousiastes quand je les appelle… »
    -David : « Et toi François : On est en famille. Pas besoin d’une enquête internationale sur ce qui se passe chez nous, hein ? Hein ? ».
    -François : « Non ! Non ! Oui ! Oui bien sûr, comme il a dit lui. Pourquoi enquêter ? Ma France vous fait confiance David… En plus, face à la crise actuelle et face à la concurrence de l’extrême droite, si je peux faire un bon coup sur le thème de l’insécurité à l’international et à l’intérieur du pays, franchement, c’est tout bénef pour moi. En 2017, je pourrais ainsi corréler directement l’augmentation du chômage avec l’augmentation du sentiment d’insécurité. Car lorsqu’on a peur on ne consomme plus. Et lorsqu’on ne consomme plus, on ne produit plus. L’économie chute alors et le chômage augmente… ».
    -David : « J’adore les business où c’est que du bénef pour tous ! ».
    Scène VII : Manu à la mosquée d’Evry…
    Au téléphone…
    -Manu : « Salam alikoum Khalil, comment tu vas ? Je passe ce soir chez toi à la mosquée. Tu me réunis du beau monde ? »
    -Khalil Merroun : « Shalom alikhoum M’siou Manouel Valls, ça va hamdullah. Ah pas di proublème. Je vais inviter tous mes frères coum ça ils vont voir que j’ai des relations haut placées. C’est gentil ce que vous faites pour moi M’siou Manouel ».
    -Manu : « Ah parfait ! A ce soir ! »
    A la grande mosquée d’Evry…
    -Manu : « Salam alikoum la famille. On se connaît ici, on est en famille. Alors pas touche les synagogues svp. L’islam il est gentil, ouvert, tolérant. C’est écrit dans le verset 32 du Qur’an de la Mecque. La France, l’islam, les musulmans : on est tous unis contre l’antisémitisme et les attentats suicides dans les synagogues de France. Comme le dit le verset 456 – on est en famille donc je peux m’exprimer en langage islamicus – La Shoah est un crime éternel que nous portons tous ».
    -Khalil Merroun : « Bismillah. Lis amis, chers fronçais, chères fronçaises, cher François, et au nom de Manu, je tiens à vous remercier de votre reconnaissance par votre présence. Car ceci est une grande marque d’affection et de reconnaissance. Manu, il me fait confiance. Il sait que je suis un quelqu’un. C’est pour ça que l’islam il a dit faut pas toucher aux synagogues de Sarcelles à Saint-Denis. Car Manu m’a dit que j’allais gouverner la Francislam toute entière. Car mes paroles vont aller jusqu’à Sarcelles et Saint-Denis, grâce aux convois de véhicules des forces de l’ordre. Et puis, faut parler gentiment, même à Pharaon, citadire à M’siou Manouel Valls, pour lui faire comprendre la sagesse de l’islam ».
    -Farid, un fidèle audacieux de la mosquée d’Evry : « Monsieur Valls, pourquoi venez-vous nous voir à la mosquée d’Evry, un soir de Ramadan consacré à la spiritualité, pour nous demander d’attester qu’il n’y a de Dieu que la Shoah et que Manu est son prophète ? Vous croyez vraiment que la mosquée d’Evry a un pouvoir sur les jeunes de Sarcelles et de Saint-Denis ? Et vous croyez vraiment que ces jeunes ont commis des actes antisémites ? Moi, pourtant, je connais des dealers, des braqueurs, des rappeurs, des glandeurs parmi les nôtres, mais j’ai jamais croisé dans les cités d’Ile-de-France quelqu’un parmi eux me dire : « Eh Farid ! S’ils touchent à nos palestiniens, on va se faire un grec juif à la synagogue du coin… ». Pourquoi donc associez-vous systématiquement l’islam et les musulmans à l’antisémitisme ? Pourquoi venez-vous nous demander, à chaque fois qu’Israël commet des crimes contre les palestiniens, de nous excuser et d’affirmer à nouveau que l’islam est gentil et qu’il aime les juifs ? Si l’objectif de votre intervention, Monsieur le Ministre, était de déconstruire les amalgames entre islam, intégrisme, terrorisme, juifs et antisémitisme, je dois vous dire que vous le renforcez diablement en vous pointant dans notre mosquée avec un tel discours ! ».
    -Karima, une autre fidèle audacieuse : « Oui ! Le dialogue inter-religieux auquel vous nous invitez n’a aucun sens, si ce n’est de cacher et de cautionner les crimes contre l’humanité qui ont lieu de l’autre côté. Bien évidemment que l’islam est contre le terrorisme, contre toute forme de contrainte religieuse, que les juifs ont souffert le pire pendant la seconde guerre mondiale, etc. Mais là n’est pas le sujet ! ».
    -Charlotte, une autre fidèle, outrageuse cette fois-ci : « On se croirait pas dans une mosquée un soir du Ramadan mais dans une tribune politique. Moi je ne comprends plus rien à la laïcité. Pourquoi le ministre vient à la mosquée pour nous parler de relations internationales, de sécurité intérieure, de la Shoah avec un grand « S » (par contre la colonisation s’écrit avec un petit « c »…) ? J’aurais préféré accueillir le ministre de la culture pour parler de la culture musulmane plutôt que d’avoir à faire aux Ministères des Affaires Extérieures et de l’Intérieur… C’est plus cohérent sur le plan intellectuel. Je m’oppose à cette islamophobie institutionnalisée que vous pratiquez. Quant à vous Monsieur Merroun, en tant que responsable de notre mosquée, pourquoi allez-vous baragouiner un discours politico-religieux sur des sujets et avec des interlocuteurs qui vous dépassent ?! Allez faire de la politique politicienne avec vos copains dans un bistrot ou à la mairie, mais pas dans notre mosquée ! »
    Scène VIII : Consultation de shaykh @nonymo…
    -Rachid : « Eh @nonymo ! Qu’est-ce que t’en penses toi de tout ça ? Des manifs, de la mosquée d’Evry, de la droite, de la gauche et tout, face à la colonisation israélienne ? »
    -@nonymo : « Bien heureusement, les français musulmans ne sont pas des taureaux. Le communautarisme ou plutôt le simplisme et l’immaturité de certains musulmans ne sauraient justifier les crimes contre l’humanité que les israéliens perpétuent, ni la lâcheté de beaucoup dans notre société, qui se rangent du côté du plus fort, par souci de confort personnel.
    Les jeux politiques auxquels s’adonnent les sionistes d’un côté, l’extrême droite de l’autre, et leurs alliés aussi bien chez les musulmans que dans notre gouvernement de gauche actuel, sont des jeux criminels. La banalisation et l’institutionnalisation du mal est choquante. Dans un siècle, au grand maximum, la colonisation israélienne sera « officiellement » reconnue comme telle, par tous. Ce jugement sera banal, comme est devenu banal le fait de juger que l’esclavage est un mal. La gauche, tout comme la droite, est en train de nous mener vers plus de tension et d’exclusion : économique, sociale, culturelle, politique et religieuse…
    Bien entendu, « David » n’est pas responsable de touuuuus les maux de l’humanité mais il est sacrément responsable de ce qu’il fait en Palestine et de l’instrumentalisation de l’insécurité et de l’antisémitisme en France. Et c’est tout ce qui nous intéresse ici lorsqu’on parle de « David ». D’ailleurs, il n’est doté d’aucun pouvoir surnaturel : il exerce sa liberté, son talent et son pouvoir, certes au service d’une cause criminelle. Le problème n’est pas « David » mais bien tous les autres (les Marines, les Rachids et les autres) qui n’exercent pas leur liberté, leur talent, leur pouvoir, leur courage et leur responsabilité morale, intellectuelle et sociopolitique.
    Notre devoir aujourd’hui, c’est d’être les témoins de notre temps, à temps et non pas un siècle après coup, pour juger et dénoncer les injustices banalisées. Au-delà des chapelles politiques et religieuses, il y a besoin que l’Homme se réveille en chacun d’entre nous, dans sa dignité. Il y a besoin d’une politique responsable, qui va chercher des moyens de renforcer l’identité française d’une part, et d’autre part, qui va s’efforcer d’être à la hauteur de la crise globale que nous traversons en France et dans le monde, autrement qu’en fabriquant une menace et un ennemi « islamiste » ou « antisémite » à tout bout de champ… ».

  2. Le pédagogue :

    L’Islaam nous enseigne que des membres de la famille de Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, faisaient partie de ces ennemis, tel l’oncle paternel ‘Abd Al’ozza Ibn ‘Abd Almottalib, surnommé Abou Lahab et sa femme.
    Alqoraane leur a annoncé l’Enfer.
    « Que périssent les deux mains d’Abou Lahab et que lui-même périsse. Sa fortune ne lui sert à rien, ni ce qu’il a acquis. Il sera brûlé dans un feu plein de flammes. De même que sa femme, la porteuse de bois. Avec une corde de fibres, attachée à son cou ».
    Cela n’a pas dissuadé les imposteurs, criminels, sanguinaires, tyrans, tortionnaires, usurpateurs, pilleurs, faussaires, débauchés, corrompus, répandant la turpitude et la puanteur, de s’attribuer une filiation avec Mohammad, l’ultime Prophète et Messager sur lui la bénédiction et la paix, pour faire croire que cette « filiation » les met « au dessus de tout soupçon ».
    Á divers niveaux, dans des « États » dits « musulmans », des individus et des groupes d’individus s’octroient des positions dans de multiples domaines, prétendent à des places à part, veulent faire croire aux populations dans les territoires où ils sévissent, que cette « filiation » se traduit par « un droit naturel à « la noblesse », à « l’autorité », à « la reconnaissance », à « la respectabilité », à « la considération », au « prestige », aux « éloges » et à mille et un « droits ».
    Ces imposteurs à la « tête » des « États » dits « musulmans », des serviles au service des ennemis des croyants et des croyantes ‘almouminoune wa almouminaate), ne cessent de proclamer leurs « liens de parenté » avec Mohammad sur lui la bénédiction et la paix, en soutenant que ces « liens » les « légitiment », alors qu’ils savent parfaitement, qu’ils participent à l’imposture et qu’ils sont dépourvus de légitimité.
    L’Islaam les rejette, les dénonce, les condamne et les combat.

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